Antoine Castel
De la première Internationale à l’Association Internationale

« Les mouvements qui se réclament peu ou prou de l’internationalisme prolétarien ont une caractéristique commune : celle de se donner des outils organisationnels supra-nationaux Il y a eu la Première Internationale devenue une sorte de légende, un mythe qui possède toujours un réel pouvoir d’attraction. La Deuxième a suivi, d’abord social-démocrate au sens possibiliste réformiste de l’expression. C’est que la Troisième de la série avait attiré à elle ceux qui s’appelaient « communistes ». La Quatrième, trotskyste, ne fut jamais plus qu’une étiquette pour laquelle s’entredéchirent nombre de groupes et groupuscules. Depuis 1922, existe aussi l’Association Internationale des Travailleurs. Née des espoirs déçus de la Révolution de 1917, mais aussi de la volonté de structuration d’un puissant courant anarchosyndicaliste, elle possède une incontestable originalité. »