Syndicat Intercorporatif de Marseille
Flexibilité et précarité
La durée
du temps de travail est passée à 35 heures
hebdomadaires le 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus
de 20 salariés,
et le 1er janvier 2002 pour les autres.
Cette loi, comme toutes celles qui l'ont précédée depuis
bientôt 20 ans, sous le prétexte de « partage du travail »,
sert en fait à soutenir les capitalistes dans la refonte de nos conditions
de travail : modulation du temps de travail, travail enrichi, travail différencié sont
quelques-unes des apparences de la flexibilité.
Pour nous, ça signifie l'intensification du travail d'un côté et
la précarisation de nos vies de l'autre.
Seule la lutte de classe quotidienne peut mettre un terme à cette
agression.
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