La vraie insécurité, c'est le chômage, la misère et les exclusions !
Les vrais responsables, ce sont lés financiers, l'état et les patrons !
Depuis plus de 20 ans, les politiques de droite comme de gauche se succèdent au gouvernement avec comme but de sauvegarder leurs intérêts et ceux du système économique. Bien entendu, ils ne sont pas bêtes et savent jouer aux bons représentants du Peuple. C'est ainsi que depuis des années, ils «écoutent attentivement », « réforment » et « négocient » avec la complicité des directions syndicales qui n'hésitent pas à signer des plans de licenciements et de restructuration dans le dos de leurs propres adhérents.
Aujourd'hui, rien n'a changé et la situation sociale s'est aggravée. La précarité augmente et le chômage touche de plus en plus de monde, en particulier les jeunes de moins de 25 ans. Constatant son impuissance à résoudre les problèmes, l'État a recours à la force pour garantir la paix sociale. C'est ainsi que les C.R.S., par exemple, font de plus en plus leur apparition dans les cités des banlieues les plus défavorisées. Cet arsenal policier est une véritable provocation aux yeux de populations qui n'ont parfois pas les moyens de payer un loyer.
Cette situation engendre des comportements désespérés qui aboutissent souvent à des agressions physiques et à des dégradations matérielles. Les chauffeurs de bus ou de trains sont victimes de ces agressions parce que pour certains exclus ils représentent le monde du dehors, celui qui les a rejetés, celui de la « réussite ». Le plus souvent, de toutes les façons, les transports sont beaucoup trop chers pour eux.
Face à cela, nous devons nous mobiliser pour nous en prendre aux causes. Les grèves des conducteurs de bus et de cheminots sont légitimes et il faut les soutenir, mais certainement pas les contrôleurs et les vigiles qui eux provoquent souvent par leur attitude ces agressions. Il faut établir un rapport de forces susceptible de pouvoir transformer cette société et c'est ce que propose la C.N.T. - A.I.T.. Donnons-nous les moyens d'y arriver en s'auto-organisant, et développons la solidarité active entre salariés et chômeurs, étudiants et ouvriers, jeunes et moins jeunes...
C'est notre seul moyen de combattre la misère, et notre seule chance d'échapper à la tentation sécuritaire de nos dirigeants. Mieux vaut s'en prendre à la racine même du mal plutôt que de « soigner » éternellement ses effets !
LA CHIENLIT, C'EST LE CAPITALISME !
LES CASSEURS, C'EST L'ÉTAT ET SES POLITIQUES ANTI-SOCIALES !