« Ne pas subir le travail, le choisir. Ne pas séparer tâches intellectuelles et manuelles. Ne pas avoir d'un côté des décideurs, de l'autre des exécutants. Ne pas reléguer les tâches pénibles, de production, à je ne sais quel sous-prolétariat, national hier, international aujourd'hui. Ne pas soumettre nos vies à l'impératif de la production. Ne pas confondre satisfaire des besoins et consommer sans fin. Ne pas tomber dans la course aux revenus. Ne pas rendre inhabitable la planète pour quelques gadgets de plus. Ne pas se laisser dominer par le credo économiciste de la croissance et du développement... »
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Extrait d'une intervention de Michel Lülek d'Ambiance bois lors d'un débat de l'Adels le 7 décembre 2004. http://www.adels.org/rdv/autogestion/09_reflexions_d%27un_autogestion naire_de_base.rtf
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« Gestion collective de l'entreprise, partage des responsabilités, salaires égaux, temps partiel choisi et polyvalence sur les tâches de production sont les principales caractéristiques de notre fonctionnement. »
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M. Lülek, Scions… Travaillait autrement, Éditions Repas, 2003.
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« Face au modèle d'une entreprise pour laquelle l'objectif est l'argent et l'homme un outil, nous avons cherché à utiliser l'argent comme un outil au service de l'homme. Notre entreprise ne se justifie pas par la recherche du profit pour le profit, mais par sa vocation de production (en cela elle n'est pas différente des autres) réalisée dans le cadre humain d'une oeuvre collective. Pour nous, la façon de travailler est aussi importante que le produit qui est fabriqué. Le processus de prise en charge de la nécessaire production prime sur son résultat »
4
M. Lülek, Scions… Travaillait autrement, Éditions Repas, 2003.
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