Je suis libre de penser, d’agir. Je suis libre de me faire ma propre opinion, d’enrichir mes connaissances et de faire des conclusions. Je suis libre de créer et de fabriquer. Je suis libre de savoir ce qui est bon ou mauvais.
Sauf si quelqu’un a voulu m’y obliger !


Quand les porcs se goinfrent, les autres bouffent les restes !

à Coulaines, en Sarthe, le maire, Christophe Rouillon, soutient une action sociale appelée : « l’épicerie sociale ». Cette épicerie est réservée aux personnes qui se trouvent dans une précarité extrême. Nous retrouvons les rmistes, les sans-papiers, etc. Dans ce local se trouvent des produits de première nécessité à des prix extrêmement bas (sur l’achat d’un produit à 1 euro, il est demandé une participation de 0,10 euros). C’est une initiative moins pire que d’autres, encore faudrait-il qu’ils arrêtent de vendre des produits alimentaires périmés !!!!!!! En effet, si l’on peut trouver des produits intéressants, il ne faut pas oublier de regarder la date de péremption parfois dépassée d’une année entière ! D’après leurs explications, il y a une différence entre « à consommer avant le... » et « à consommer de préférence avant le... ». Moi je veux bien, mais dans ce cas-là, pourquoi préciser, lors d’une réunion d’information, qu’il ne faut pas en parler aux services vétérinaires car « c’est illégal » !!
Pour terminer, cette aide à la liquidation des stocks périmés, tout en ne dépensant pas grand-chose et même rien pour les personnes qui ne peuvent pas satisfaire leurs besoins premiers (boire et manger), se double d’un coup de pouce pour la garde d’enfants ou l’organisation des dépenses, pour des personnes qui, travaillant de façon excessive pour des salaires de misère, rencontrent de gros problèmes de temps. Le hic, c’est qu’il est exigé à ces mêmes personnes une participation à des activités culinaires et autres servant surtout à avoir un œil sur elles. Comment participer à ces activités sans avoir le temps de le faire, car c’est pour ce même problème que l’on demande cet appui ? C’est tout simplement du foutage de gueule !!!
En plus, ils demandent une participation d’un euro alors que ce sont les bénéficiaires eux-mêmes qui doivent préparer ces activités d’échange de savoirs !
En bref, on voit bien qu’il ne sert à rien d’espérer de l’aide des organismes sociaux dirigés par les administrations. Les politiques nous foutent dans la merde et veulent nous la faire bouffer !!!!!!!!!
Il y en a marre et même plus que marre d’être traités comme des cons.
Nous ne sommes ni des animaux, ni des marchandises.
Solidaires, nous connaîtrons l’émancipation de l’humanité !!!!!
Vive la cnt-ait.

Syndicat intercorporatif du Mans
(Le Combat syndicaliste CNT-AIT – pages confédérales – juin/juillet 2006 n° 205) Imprimer