Déclinant sans faille la politique des gouvernements européens de libéralisation des services voir les directives de Bruxelles) : loi de régulation postale, filialisation et sous-traitance, création de la banque postale en 2006, rentabilisation des services (exemple : radiation d'un grand nombre de boites postales, etc.)
La Poste vient se placer à la pointe de l'antisyndicalisme par une instruction du 24 mars 2006 qui retranscrit un accord conclu le 27 janvier 2006 entre sa direction et les syndicats dits représentatifs : CFDT, FO, UNSA et CGC, où sont interdits d'expression syndicale (droits d'affichage, de distribution de tracts, de collecte de cotisations, de réunion dans les locaux hors temps de service) les organisations syndicales, légalement déclarées - qui avaient ces droits reconnus auparavant - qui n'ont pas la représentativité électorale dans les scrutins professionnels (CAP - CCP - CA).
Les répercussions dans tout le service public et au delà dans la société civile en général ne devraient pas tarder à se faire sentir.
1/ - Des syndicats comme ceux de la CNT-AIT sont de fait interdits aujourd'hui, car comment exister, légalement en tout cas, sans droit d'expression ?
2/ - Comment, dans la même logique de droit, d'autres formations syndicales portant d'autres orientations pourraient- elles apparaître ?
3/ - Dans cette période de régression des droits démocratiques et des libertés publiques, quel syndicalisme peut être envisagé pour demain ?
4/ - Après l'éviction des syndicats révolutionnaires, qu'adviendra-t-il, à leur tour, des syndicats qui présentent des velléités combatives si nous ne résistons pas tous ensemble à cette réglementation scélérate ?
Afin de répondre à ces questions et d'échafauder des arguments pour ce combat crucial, la CNT-AIT vous invite à venir débattre sur ces thèmes le : vendredi 30 mars 2007 à 2O H 30 Salle de la libre pensée 10-12 rue des Fossés - St Jacques 75005 Paris, Métro Cluny la Sorbonne, RER Luxembourg.