Uribana, Guanare, Sabaneta : Prisons du Venezuela


L’État Chavez laisse les prisons à l’abandon : ni réforme, ni budget. Le 2 janvier 2007, un rapport militaire fait état de treize blessés et de seize morts lors d’une rixe à la prison d’Uribana (État de Lara, Vénézuela). D’après des proches des prisonniers, c’est lors de l’intervention de l’armée que ces personnes ont été blessées ou tuées. Parmi les prisonniers transférés à la prison de Guanare dès le 3 janvier, six ont trouvé la mort lors d’une émeute dans ce site. Le médiateur officiel ne cache pas les conditions déplorables d’incarcération ni les mauvais traitements que subissent les prisonniers. Cependant le gouvernement ne fait rien. Quant au directeur de la prison de Sabaneta, il déclare que tout va bien. La Cour interaméricaine des Droits de l’Homme se contente d’une position de principe contre les conditions de détention au Venezuela. Or, il règne dans ces prisons un état d’extrême violence permanent. Les différents statuts des peines et les différents secteurs d’activité sont des moyens dont se sert l’autorité pénitentiaire pour organiser ou attiser les rivalités entre différents groupes de prisonniers. Il est à noter que si des prisonniers ont des armes, elles sont fournies par les gardiens.

Transmis par le Secrétariat de l’AIT
(Le Combat syndicaliste CNT-AIT – pages confédérales – juin/juillet 2007 n° 211) Imprimer

Cruz Negra Anarquista http://www.cna.contrapoder.org.ve
El Libertario http://www.nodo50.org/ellibertario