Victoire de Sarkozy : le choix de l’affrontement

La victoire de Nicolas Sarkozy signifie bien plus que le prolongement de la politique actuelle : c’est l’abandon des valeurs contenues dans le programme du Conseil National de la Résistance, celles d’une « démocratie sociale » qui a été choisie à la Libération. Le propos n’est pas de revenir sur toutes les critiques et réserves que nous pouvons légitimement formuler à l’encontre de ce concept flou, mais bien de comprendre ce qui est aujourd’hui remis en cause, la recherche du consensus social et la solidarité. Deux économistes ultralibéraux, Jacques Marseille et Elie Cohen, livraient, déjà, en mars 2006, leur analyse de la situation en France : « La huitième « guerre des deux France », qui se déroule sous nos yeux, oppose pour l’essentiel les Français « exposés » et les Français « abrités », des jeunes de banlieue et bourges de Neuilly, des patrons aux parachutes dorés et des employés délocalisés, des jeunes au chômage et des baby-boomers gâtés, des obligés de la « carte scolaire » et ceux qui savent la contourner, la gauche des ouistes et la gauche des ninistes, la droite libérale et la droite orléaniste. Certes, dans nos sociétés apaisées, cette guerre civile ne débouche sur aucune effusion de sang mais sur une forme de schizophrénie collective. » en présentation de leur livre, « Du bon usage de la guerre civile en France ». Leur message était clair, les guerres civiles permettent une adaptation de la société aux nouvelles conditions, celle que nous vivons doit aboutir à une révolution libérale. Alors que la plupart des syndicats ont abandonné le concept de lutte des classes, les libéraux sont prêts à un affrontement direct pour défendre les intérêts des riches contre ceux des pauvres.

Que signifie la victoire de Sarkozy ?
Qui a voté pour Sarkozy ? Sans adhérer à la religion des sondages, il n’est pas inintéressant de comparer le sondage IPSOS, du 7 mai 2007, aux chiffres de l’INSEE sur la population française. Si ce genre de sondage est toujours confronté à une marge d’erreurs, il peut nous permettre d’appréhender les grandes tendances.
Pour le coup, que constatons nous ? 65 % des retraités ont voté pour Nicolas Sarkozy, 61 % des plus de 60 ans et 67 % des plus de 70 ans. Si l’on regarde le vote par niveau de revenu des foyers, les foyers aux revenus les plus modestes ont voté le moins pour Sarkozy tandis que ce sont les plus élevés qui l’ont plébiscité. Nous pouvons facilement en conclure que les retraités qui ont voté Sarkozy, sont ceux qui ont les meilleures retraites.
Quelles sont les autres catégories qui ont le plus voté pour Sarkozy ? Les commerçants et artisans, les agriculteurs et les professions libérales et cadres supérieurs 1. Ces pourcentages reportés aux données sur la population française nous indique que plus de 12,5 millions des voix recueillies par Nicolas Sarkozy proviennent de ces milieux, soit les deux tiers. Qui a le moins voté pour Sarkozy ? Les chômeurs, les étudiants, les ouvriers, les employés, les professions intermédiaires 2, soit 76,2 % des actifs… Parmi les ouvriers qui ont voté Sarkozy, 1,4 million provient de l’extrême droite. Sur un peu moins de 19 millions de voix, un peu moins de 14 millions sont les voix de ceux qui s’en sortent bien ou sont acquis aux thèses d’extrême droite…

Qui va subir la politique de Nicolas Sarkozy ?
Les salariés, les chômeurs et les étudiants. Le vote pour Nicolas Sarkozy est un vote égoïste, celui d’une France qui s’en sort et qui ne veut plus partager avec les autres. Ceux qui produisent les richesses vont subir une politique appuyée par ceux qui profitent de leur travail.
Rien que de très logique, mais ce qu’il faut souligner, c’est que dans une France vieillissante, l’avènement de Nicolas Sarkozy n’est pas étonnant mais il caractérise le point essentiel qui marque sa victoire : Nicolas Sarkozy a réussi à supprimer tout sentiment de honte chez les plus favorisés. Fini l’hypocrisie d’un Chirac obligé de parler de fracture sociale pour se faire élire, aujourd’hui, la droite dénonce « l’égalitarisme ». Là, où depuis la quatrième République, il était de bon ton, à droite comme à gauche, de parler de consensus social, Nicolas Sarkozy prône une politique répressive et liberticide. La droite est en ordre de bataille pour mener une politique ouvertement libérale : les années à venir sont celles d’un retour à une lutte des classes beaucoup plus agressive et qui ne se soucie pas de préserver les apparences.

Qu’est-ce qui nous attend ?
L’offensive libérale ne date pas d’aujourd’hui, et tous les gouvernements, de gauche comme de droite, ont pris des engagements clairs vis-à-vis de l’OMC et de l’Union Européenne pour casser les acquis sociaux. Nous pouvons nous attendre à une ac célération du processus basée sur une stratégie déjà éprouvée depuis 5 ans, et qui risque de se renforcer, le passage en force.
Les signes ne trompent pas. Les milieux financiers ont marqué, à leur manière, leur triomphe politique : le CAC 40 est resté en légère hausse après l’élection, malgré les révoltes, alors qu’il avait augmenté la semaine précédente ; les valeurs françaises sont à la hausse sur les principales places financières européennes 3 tandis que l’économiste Marc Touati a commenté : « Selon nous, la nouvelle équipe dirigeante doit donc prendre très vite trois types de mesures. Primo, une baisse de la pression fiscale pour tous (entreprises, ménages, favorisés ou non). Secundo, la rationalisation de la dépense publique de manière à éviter un creusement du déficit. Tertio, l'assouplissement de l'ensemble des réglementations qui pèsent sur le fonctionnement de l'économie et notamment sur le marché du travail » 4.
Nicolas Sarkozy ne les a pas déçus puisqu’il a nommé, le 17 mai, François Fillon premier ministre. François Fillon a une longue expérience ministérielle, c’est un spécialiste des « réformes » impopulaires. De sinistre mémoire, il a, à son actif, la privatisation de la Poste et de Télécom, la réforme de Air France et Air inter, un projet avorté de privatisation des universités et la réforme des retraites. Sa nomination confirme la stratégie adoptée par Nicolas Sarkozy, conforme aux conseils de l’OCDE 5 : faire passer un maximum de lois en début de quinquennat pour, une fois le seuil de saturation dépassé, nommer un premier ministre moins impopulaire (comme Jean-Louis Borloo par exemple) qui aura pour mission de gérer les affaires courantes et préparer la prochaine élection…
Sur le plan économique, le programme de Sarkozy est clair : favoriser le patronat et les classes les plus riches, démanteler le système social et la fonction publique. Les grandes « réformes » annoncées sont les suivantes : réforme de l’Éducation privatisation larvée des universités, (autonomie des établissements du secondaire pour « faire jouer la concurrence ») ; démantèlement du service public (l’objectif est de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux) ; suppression des contrats de travail à durées déterminée et indéterminée pour les remplacer par un contrat unique ; fin des régimes spéciaux de retraite 6 et redéfinition de la « démocratie sociale » (il s’agit de réviser les critères de représentativité et les procédures de négociations) ; atteinte au droit de grève (avec l’instauration d’un service minimum) ; bouclier fiscal à hauteur de 50 % (baisse des prélèvements pour les Français devant payer l’impôt sur les grandes fortunes) ; défiscalisation des heures supplémentaires (les patrons ne payeraient plus les charges sociales, les heures supplémentaires leur coûteraient moins cher…).
Pour faire passer ces mesures, le gouvernement va utiliser la large victoire de Sarkozy pour prétendre à une légitimité populaire. Cela doit justifier le passage en force et la répression. Mais le gouvernement compte aussi associer les syndicats à ce plan.
En ce qui concerne la répression, nous avons eu un aperçu de ce qui nous attend avec l’attitude de l’État face aux protestations populaires qui ont suivi l’élection. Les media n’ont relaté les faits qu’une fois les premiers jugements rendus. Nous avons pu constater l’efficacité du dispositif répressif mis en place : les peines ont été d’une sévérité inédite avec des condamnations à trois ou quatre mois de prison ferme pour des personnes n’ayant jamais eu affaire à la Justice. De nombreux témoignages attestent que ce sont de jeunes ouvriers et précaires et des étudiants qui ont été victimes de cette répression. Plusieurs contestent les faits qui leurs sont reprochés. Il semble que, dans de nombreux endroits, les manifestations ont « dégénéré » après l’intervention de la Police pour les disperser 7. C’est que depuis 5 ans, Perben et Sarkozy ont fourni à la Police et à la Justice de nombreuses armes juridiques leur permettant d’accroître plus facilement la répression. Clé de voûte de l’ensemble, la loi relative à la prévention de la délinquance, du 5 mars 2007. De nombreuses protestations s’étaient faites entendre sans succès à l’époque, voilà ce que disait un magistrat lucide sur la nouvelle loi : « En fait se mettent en place les structures d’un nouvel État qui au regard de celui qui existait il y a seulement 5 ans en France peut être qualifié de totalitaire en ce que :
− Il remplace l’accompagnement social par un contrôle tout azimuts des personnes suspectées de déviance.
− Place au rang d’élite de la nation : une police d’ordre public qui embrigade la jeunesse pour la former… à quoi ?
− Transforme la mission éducative en procédés de redressement, notion moderne des camps de ce type,
− Instaure la vidéosurveillance et la peur comme mode de relations entre les citoyens au profit d’un État décentralisé en féodalités liées entre elles… par la référence à un leader.
Il ne manque plus que la réforme institutionnelle qui mettra en place ce leader charismatique : il suffit d’attendre la campagne présidentielle de M. Sarkozy…
» 8.
Quant aux syndicats institutionnels, nous n’avons pas beaucoup d’illusions à nous faire. Le soir de l’élection, voilà ce que disait Jacques Marseille : « Vu la victoire très nette, très nette, de Nicolas Sarkozy, les syndicats vont réfléchir probablement à leur action, si action ils estimaient pouvoir mener, je pense qu’ils essaieront d’abord, c’est leur intérêt, de jouer la carte de la négociation et du dialogue plutôt que prendre le risque d’une lourde défaite puisque finalement, s’ils s’opposaient à ces réformes dans la rue, ils iraient à l’encontre d’une grande majorité, d’une forte majorité des Français qui ont fait un choix clair ce soir. 9 » Et les syndicats ne l’ont pas déçu. D’un mutisme coupable sur les évènements de la semaine, ils se sont empressés de répondre favorablement à l’invitation de Nicolas Sarkozy les 14 et 15 mai derniers, alors qu’il n’était pas encore investi dans ses fonctions, fait unique ! La CFDT, la CGT, FO, la CFTC et la CGC sont ressorties de leurs entretiens (individuels) en tenant à peu près le même discours (adapté à leurs « publics » respectifs) : se disant rassurés sur les intentions de Nicolas Sarkozy en matière de respect du dialogue social et en attendant de le voir à l’œuvre. Il faut comprendre qu’en affirmant vouloir redéfinir les règles du dialogue social et de la représentativité, Nicolas Sarkozy a mis le devenir des syndicats institutionnels dans la balance. Moins de permanents, accès ou non aux élections à des organismes paritaires, représentativité sont des enjeux auxquels beaucoup de Français ne prêtent pas grande attention mais qui sont des menaces claires pour ces syndicats. Il est probable que le gouvernement cède en partie sur ces points en échange d’une complicité plus ou moins discrète pour le passage des autres réformes. Il est possible aussi qu’il accorde une cotisation directe à ces syndicats via un dégrèvement d’impôts. L’attitude actuelle des syndicats institutionnels est d’autant lus inquiétante (même si elle n’est pas surprenante) que le climat de peur qui règne dans la population pourrait faire paraître les réformes à venir moins graves qu’elles ne le sont vraiment, pour u que le gouvernement lâche quelques miettes. En fantasmant e pire, il est possible de le sous évaluer quand il arrive vraiment…

La riposte
Le projet politique porté par Nicolas Sarkozy est l’exacerbation de tout ce que nous refusons dans cette Société et qui nous fait la rejeter. Le combat que nous devons mener ne doit pas négliger l’aspect idéologique. Tout au long de la campagne, nous avons pu constater à quel point le projet libéral est entré dans les conceptions de la Gauche. Même l’extrême gauche n’ose pas porter un programme à la hauteur de celui du programme commun de 1978 ! Nous n’allons pas nous en étonner. Mais cela implique que nous réaffirmons nos valeurs et nos conceptions tout en dénonçant les subterfuges de la droite. Le combat idéologique doit se mener sur le plan des valeurs, de l’éthique et s’inscrire dans la réalité.
La légitimité prétendue de Nicolas Sarkozy doit être remise en question. Notre position a toujours été claire : en prônant l’abstention, nous refusons de participer à un système électoral où les jeux sont biaisés. Nous ne reconnaissons à personne le droit de parler en notre nom sous prétexte que la majorité l’aurait élue… sur un chèque en blanc. La situation actuelle donne beaucoup de force à notre discours. Aujourd’hui, ce sont ceux qui ne travaillent plus ou qui les dirigent qui vont imposer à ceux qui produisent, ou sont exclus, des conditions de travail et des conditions de vie extrêmement précaires. Ceux qui produisent les richesses et qui sont prêts à les partager vont subir la politique de ceux qui en profitent. Quelle légitimité y a-t-il là dedans ? Sarkozy lui-même, en voulant se présenter comme le Président de la « France qui travaille » reconnaît le manque de légitimité de sa position actuelle. La politique qu’il met en place est celle des possédants dans un système capitaliste qui exploite le plus grand nombre. C’est le parti des exploiteurs qui mènent la guerre aux exploités. La lutte des classes tombe les masques pour nous montrer son vrai visage : celui d’un système injuste, inégalitaire qui s’impose par la force. Les mouvements populaires qui ont suivi la victoire de Sarkozy prouve que les forces vives de la jeunesse ressentent clairement les enjeux.
L’État, par le renforcement de la répression déjà en cours, montre lui aussi sa vraie nature : un instrument de domination qui crée et préserve les inégalités sociales. Sa nature c’est la violence dont il détient le monopole. La répression est là pour nous rappeler que l’on nous impose des conditions que nous refusons. Loin des simagrées de dialogue social, à la fin, c’est par la force que l’on nous maintient dans l’injustice et la misère. La volonté de contrôle, dès le plus jeune âge, des individus pour repérer les « déviants », les « révoltés » et les « asociaux » illustre, à l’évidence, l’affirmation des libertaires qui rappelle que l’État porte en lui les germes des totalitarismes. La défense des libertés de l’individu – que l’on confond souvent avec la pantalonnade du « droit de vote » – redevient un enjeu primordial. Or, une large part de la population y reste attachée et nous devons être extrêmement vigilants sur ce sujet. Il est criminel de banaliser, en laissant faire, les actes de répression qui existent déjà, et qui risquent de se généraliser.
La question des valeurs et de l’éthique doivent également être replacée au centre du débat politique. Si une majorité de Français préfèrent voir crever de faim une minorité de pauvres, devons-nous l’accepter ? Si une majorité décidait que la dictature vaut mieux que le reste, perdrions-nous notre légitimité en la refusant et en résistant ? Et lorsque des patrons, des retraités, des membres des professions libérales viennent dicter aux salariés leurs conditions de vie et de travail, alors qu’ils ne partagent pas leur situation, qu’est-ce qui est juste ? Où se trouve l’action légitime ? La majorité de Nicolas Sarkozy fustige « l’égalitarisme », elle refuse la justice sociale, sur le plan éthique, elle a tort. La majorité de Nicolas Sarkozy veut imposer son point de vue par la force, elle stigmatise les étrangers, les jeunes, les marginaux, elle les met au banc de la société, sur le plan éthique, elle a tort. La majorité de Nicolas Sarkozy veut alléger la petite part de solidarité payée par les riches, elle veut accroître leurs bénéfices sur le dos des plus exploités, sur le plan éthique, elle a tort. Et même si les media nous disent que ce discours est archaïque, qu’il faut s’adapter, nous savons bien que nous sommes dans le sens de l’Histoire car il y a toujours eu, et il y aura toujours, des femmes et des hommes pour se révolter, c’est-à-dire pour combattre l’injustice.
La peur n’évite pas le danger, elle le renforce. Le vent de panique qui a soufflé sur une partie de la population à l’annonce des résultats électoraux est notre pire ennemi. En présentant le vote « Ségolène Royal » comme l’ultime espoir de barrer la route au projet politique soutenu par Nicolas Sarkozy, la gauche et une partie de l’extrême gauche en sont, pour une part, responsables. Mais nous avons également constaté que la jeunesse, dans sa majorité, n’accepte pas cette situation et reste combative. Nous ne devons pas la laisser isolée et sans stratégie, en proie à la répression. L’heure est à la solidarité, nous devons resserrer les rangs pour nous préparer aux combats sociaux qui nous attendent. Nous devons établir le dialogue entre tous ceux qui n’acceptent pas ce que l’on cherche à nous imposer. D’abord pour éviter les provocations policières et les emprisonnements en masse ; ensuite pour savoir comment nous allons nous organiser pour les luttes.
Plusieurs positions de principes doivent d’ores et déjà être affirmées :
Dénoncer la répression et les atteintes aux libertés : dans un contexte de rapport de force favorable, la droite va durcir ses méthodes et va essayer de passer en force. Les atteintes aux libertés concernent tout le monde et peuvent être le point de départ d’un mouvement populaire capable de dépasser les corporatismes, de faire se rencontrer tous ceux qui refusent la société que l’on nous promet.
Poser une alternative aux partis politiques et aux syndicats : l’attitude des partis politiques et des directions syndicales montre clairement que nous n’avons rien à attendre d’eux. Nous devons proposer une alternative aux syndicats institutionnels dans la gestion collective des luttes et refuser toute compromission avec les partis politiques.
Défendre la justice sociale et la solidarité : toutes les attaques annoncées visent à détruire les liens qui peuvent rendre une société plus humaine. Accepter toute négociation qui porterait atteinte à ces principes reviendrait à reconnaître la barbarie que l’on nous impose.
Plus que jamais, un projet révolutionnaire portant les bases d’une société respectueuse des individus, c’est-à-dire reconnaissant leurs libertés et assurant l’égalité sociale, est essentiel pour les perspectives futures, mais aussi pour nous permettre d’avoir un positionnement clair aujourd’hui. Tout le monde doit avoir sa place dans la société ; chacun doit être maître de son destin ; la liberté de l’individu est un droit inaliénable ; nous devons produire collectivement les richesses et les répartir de manière égalitaire ; la base de la vie collective est la solidarité car elle seule peut mener à la fraternité plutôt qu’à la guerre ; c’est par la discussion et la recherche du compromis que les individus, à la base, doivent régler les problèmes inhérents à la vie collective ; abolition des frontières et égalité totale entre tous les Hommes ; le pouvoir génère la violence et les inégalités, tous les postes de responsabilités doivent être tenus par des délégués mandatés, plus et révocables.

Jipé (STB), Syndicat des Travailleurs du Béarn
(Le Combat syndicaliste CNT-AIT – pages confédérales – juin/juillet 2007 n° 211) Imprimer

1. Respectivement 2 %, 67 % et 52 %.
2. Respectivement 25 %, 42 %, 46 %, 49 % et 49 %.
3. Le Nouvel Observateur, 07/05/2007.
4. AFP, 07/05/07.
5. OCDE, Cahier n° 13.
6. Lors de la réforme des retraites, François Fillon avait dû ménager des secteurs combatifs qui ont les fiefs de syndicats institutionnels pour que ceux-ci cèdent plus facilement sur l’essentiel. L’EDF et la SNCF ont donc gardé des régimes de retraites spéciaux plus favorables, ils sont aujourd’hui dans le collimateur.
7. Le Monde, 09/05/07.
8. Gilles Sainiti, magistrat, membre du Syndicat de la magistrature, 18 mai 2006. 9. Chat sur le forum du journal Le Point avec Jacques Marseille le soir des élections, 06/05/2007.