Dans la nuit du 5 au 6 janvier, deux jeunes anarchistes se sont fait tirer dessus par deux fascistes depuis un véhicule qui rôdait dans cette intention autour de la fameuse salle de spectacle « Who ». Par chance, les agresseurs ont utilisé des balles à blanc, mais cela n’enlève rien à la gravité de leur action. Il s’agissait d’un acte prémédité qui s’insère dans un crescendo d’activités violentes de la part des groupes fascistes. Ces actes ne sont pas de simples bagarres de rue, mais de véritables actes terroristes, comme le récent assassinat à Madrid de Carlos Javier Palomino (16 ans) [qui se rendait à une manifestation antifasciste], commis par un nazi militaire de carrière. Un assassinat qui s’inscrit dans une liste déjà très longue d’agressions et meurtres. […] Cette attitude terroriste des groupes fascistes a comme finalité politique d’effrayer les personnes qui font partie du mouvement antifasciste en général et anarchiste en particulier : un secteur contestataire de la population qui défend encore une alternative au capitalisme viable et non discréditée. […]