La précarité de nos conditions de travail et de vie, l’incertitude du lendemain ne datent pas d’aujourd’hui. Le syndicalisme par son action directe symbolisé par le 1er Mai, donne l’exemple pour répondre radicalement aux attaques du complexe étatico-industriel qui en est la cause.
L’État et le patronat nous accusent de fainéantise, nous rendant responsables de l’augmentation du chômage. La durée du temps de travail s’allonge et nos conditions de vie, elles, se détériorent. Et la précarité et la flexibilité, de s’enraciner aussi dans des secteurs considérés longtemps comme protégés (comme la fonction publique). Mais il ne faut pas toucher à la propriété privée qui est sacrée, ou au choix de l’énergie nucléaire qui est déclarée non dangereuse !
La participation à des revendications immédiates, et l’utilisation ou pas de la violence dans nos luttes contre les attaques du capitalisme, peuvent nous faire nous interroger sur la stratégie à suivre et amener le débat parmi nous. Et cela peut mettre un frein « provisoire » à notre exploitation, comme le montre par exemple le succès des grévistes en Espagne.
Mais d’autres moyens de luttes s’offrent à nous, comme la solidarité, par exemple en soutien aux chômeurs emprisonnés en Argentine et des actions internationales telle la campagne internationale contre la précarité, que nous mènerons entre le 11 avril et le 1er mai, suite à la décision de notre dernier congrès de l’Association internationale des travailleurs (AIT).
Le sujet est d’importance car, s’il est vital de réduire ou de supprimer la précarité internationalement, son élimination ne pourra passer que par l’abolition du salariat !