À l’heure où les grandes puissances capitalistes rivalisent pour contrôler les sources d’énergie et leur acheminement, les conditions de travail et de vie des travailleurs s’aggravent de plus en plus.
Quant au nucléaire et à sa logique disciplinaire, il engendre la fin de l’espoir d’un monde humain, émancipé et autonome. Rentabilité et productivisme conduisent à la destruction de notre environnement et à l’empoisonnement des nos aliments.
La situation s’améliorera-t-elle avec un renforcement politique et monétaire de l’Europe face aux autres puissances ?
Certainement pas. Pas plus avec des institutions comme la Confédération européenne des syndicats (CES), où siègent les confédérations représentatives, qui défend la politique européenne libérale.
Quelle que soit l’issue du référendum, la précarisation des conditions de travail avec son lot d’accidents et de maladies professionnelles, continue.
Pas dupes de cet affairisme politique, des travailleurs se tiennent debout. Certains, en organisant des forums sociaux libertaires ; d’autres, par leur initiative appelant à la grève, en faisant des jours fériés (Pâques et Pentecôte) des jours de reconquête sociale.