En cette période préélectorale l'État (qui doit sa forme moderne à J.-J. Rousseau, père de la religion « Nationalisme ») doit assurer sa pérennité, les candidats au pouvoir flattent les instincts xénophobes pour glaner des voix, les immigrés vont encore payer le prix de la domination.
L'État toujours, ce monstre froid, est une machine à fabriquer les « délinquants » et s'il s'enferme dans ce cercle vicieux et stérile, c'est parce qu'il n'est pas dans sa nature d'apporter les transformations sociales qui permettraient d'enrayer la criminalité. Né des inégalités, l'État fait payer son tribut aux populations qu'il paupérise, par la répression.
L'État encore, qui actuellement vit sous la forme capitaliste, laisse des gens mourir de faim ou de froid, écrase les travailleurs pour le profit des actionnaires, prône l'enrichissement et la consommation effrénée comme valeurs fondamentales. L’État marque de son sceau l'espèce humaine orchestrant l'exploitation.
L'État plus que jamais, qui au Mexique par exemple, envoie sa flicaille raisonner un village à sa façon. Ce que l’État fait à l'extérieur il le fait à l'intérieur, tuerie, viol, tabassage, voilà son œuvre et son objectif : la soumission.
Mais des îlots de résistance sont toujours en lutte et, au travers de l'outil économique, visent la mort de ce parasite, l'État, prônant les comités de lutte et les regroupements autonomes, l’action directe, la grève, le sabotage, la solidarité internationale.
Solidaire, l'humanité connaîtra son émancipation !
Vive la CNT-AIT
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