Il y a 70 ans, fruit d’un engagement militant quotidien, l’idéal du communisme libertaire (la liberté comme base, l’égalité économique comme moyen et la fraternité comme but) a pu être mis en œuvre en Espagne. Des transformations économiques et sociales, dans l’industrie, les services, l’agriculture, l’enseignement, la santé ont été réalisés sous différentes formes : municipalisations, syndicalisations, collectivisations et socialisations.
Aujourd’hui, il nous faut encore lutter pour les mêmes valeurs, face à des offensives de plus en plus dures du capitalisme et de l’État (restructurations, délocalisations, automations, robotisations, flexibilité…). Aucun contrat, même un CDI (contrat à duré indéterminé) ne protège le travailleur contre une précarisation de plus en plus prégnante :
- conditions de travail de plus en plus dangereuses ;
- lois restrictives sur l’immigration.
Il nous faut être conscients aussi des raisons, qui nous poussent à la soumission envers cette situation : résignation, fatalisme, peur, banalisation de l’injustice sociale.
Malgré ce sombre tableau, la solidarité se manifeste pour soutenir aussi bien les familles sans-papiers expulsées que les travailleurs en lutte, en France comme en Serbie par exemple.
Ainsi, notre compagne de Saint-Nazaire poursuivie en justice par son employeur, comme les travailleurs grévistes d’un supermarché en Espagne, ont pu bénéficier d’un soutien financier et moral tant au niveau national qu’international.
Ces exemples nous montrent que notre détermination, notre engagement, notre solidarité sont nécessaire pour développer notre mouvement et accéder ainsi à notre émancipation.
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