Sommaire


- Borloo : un alibi pour le gouvernement
- Brisons le silence nucléaire
- Le raz de marée qui fait déborder la vase
- Le capitalisme se porte bien, merci pour lui !
- Quand la Bourse danse sur le dos des morts !
- Le capitalisme : un danger pour l'humanité, une menace pour la planète
- Algérie et terrorisme
- En passant par Grenade
- Solidarité internationale
- Solidarité avec les travailleurs en lutte en Slovaquie


Borloo : un alibi pour le gouvernement  — lire cette article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)

Le plan de cohésion sociale de Borloo a été adopté le 20 décembre. Un programme jugé “ ambitieux ” pour un budget de 13 milliards d'euros sur 5 ans et organisé autour de 3 axes : emploi, logement et égalité des chances. Une véritable aubaine qui a pu faire diversion au milieu des cadeaux en faveur des familles aisées et des entreprises annoncés par Sarkozy (par exemple les 2 milliards d'euros de ristourne dans le budget 2005, dont 600 millions pour l'abaissement des droits de succession et 60 millions pour les emplois à domicile. à croire que le gouvernement use de Borloo comme d'un alibi pour camoufler ses crimes commis à l'encontre de la justice sociale : “ Nous, favoriser les riches aux dépens des pauvres ? Pas possible, on est avec Borloo ! ”.... Sommaire


Brisons le silence nucléaire  — lire cette article
(J&J, Syndicat intercorporatif de l’Essonne)
La mort de Sébastien Briard lors d'une action de stoppage d'un convoi de déchets nucléaires, la construction de nouvelles centrales, les contaminations diverses, etc. sont autant d'informations qui, relayées par les médias, se retrouvent finalement et logiquement complètement vidées de sens. La manière avec laquelle elles sont présentées et manipulées font que la population en arrive plutôt à être indifférente, ignorante et soumise. Elle ne voit pas (ou ne veut pas voir) concrètement à quel danger ce genre d'information correspond réellement, à quel monde, à quelle logique elles participent ou dans le cas de l'action antinucléaire, à quoi elle s'oppose. Voici un texte qui veut essayer de clarifier les choses et redonner un peu de légitimité à un refus catégorique du nucléaire pour lequel il faut exiger un arrêt immédiat. Notre argumentaire se divise en trois parties...
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Le raz de marée qui fait déborder la vase  — lire cette article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Le tsunami qui a dévasté l'Asie du Sud-Est nous amène à contempler la misère du monde. La Terre prend alors des allures de mare fangeuse.
Cette catastrophe incite à quelques analyses critiques sur le fonctionnement de nos sociétés. Tout d'abord en ce qui concerne le mythe de l'état à travers l'exemple de l'Inde : voilà un pays qui s'est doté de l'arme atomique en investissant des milliards qui auraient dû être consacrés au bien-être des populations ou à des mesures de protection contre les catastrophes naturelles. C'est aussi au nom de l'image du pouvoir que l'état indien a refusé l'aide internationale. Il faut dire que la volonté hégémonique des États-Unis désirant tout contrôler n'a rien arrangé...
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Le capitalisme se porte bien, merci pour lui !  — lire cette article
(Jean-Louis, syndicat intercorporatif de l’Hérault)

Ras-le-bol du tsunami de solidarité qui nous submerge après le tsunami asiatique ! Ras-le-bol de cette solidarité obligée, dûment médiatisée, derrière laquelle a vite disparu toute analyse des causes de cette catastrophe naturelle. Ou plutôt des conséquences non naturelles d'une catastrophe pas si naturelle que ça !
Car qu'est-ce qu'il y a de naturel là-dedans ? Un séisme sous-marin qui cause un raz de marée. C'est tout... Sommaire


Quand la Bourse danse sur le dos des morts !  — lire cette article
(Mescal, syndicat intercorporatif de Rennes)
Les séismes et les tsunamis en Asie du Sud-Est ont tué des dizaines de milliers de personnes. Mais les Bourses d'Indonésie et d'Inde battent des records. Pour les investisseurs, le chiffre clé n'a pas été le bilan humain : le monde des affaires s'est surtout penché sur des études constatant que les compagnies d'assurances étrangères, sortaient quasiment indemnes des vagues meurtrières...
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Le capitalisme : un danger pour l'humanité, une menace pour la planète  — lire cette article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Se nourrir est un besoin vital, une nécessité pour vivre, devenue également élément de convivialité, voire moment de plaisir. Cependant, le productivisme capitaliste, en s'appuyant sur des “ dérapages technologiques ”, bouleverse cette donnée, transformant l'alimentation en danger potentiel. Parce que la rentabilité et l'enrichissement des dominants sont les piliers du fonctionnement de notre société, des substances nuisibles sont introduites dans notre nourriture. Il s'agit d'un problème inhérent aux bases essentielles de nos sociétés. Meurtre d'un militant de Greenpeace dans l'attentat contre le Rainbow Warrior, victimes sacrifiées dans les scandales du sang contaminé ou de l'amiante, drame d'AZF ou de Bhopal, prolifération des usines dangereuses… Nos vies ne valent pas grand-chose si elles sont en contradiction avec les intérêts de l'état ou du patronat...
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Algérie et terrorisme  — lire cette article
(Syndicat intercorporatif de l’Essonne)
Les auteurs, deux journalistes dont le courage est à saluer, ont produit un travail très bien documenté sur la situation algérienne, même si l'on peut légitimement avoir quelques réserves sur leurs conclusions citoyennistes (comment, en lisant l'histoire des complicités entre l'État français et les généraux algériens, peut-on encore s'illusionner sur la réalité de l'État de droit qu'ils appellent de leurs voeux ? )...
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En passant par Grenade  — lire cette article
(Jipé, syndicat intercorporatif de Pau)
...Les 4, 5 et 6 décembre dernier, l'AIT tenait son XXIIe congrès à Grenade. Malgré l'emprise communiste sur le mouvement révolutionnaire qui a duré soixante ans, malgré les dictatures et les contre-révolutions de type fasciste, malgré la seconde guerre mondiale, les stratégies d'intégration des organisations syndicales en Europe, les dictatures, encore et toujours, sur la plus grande partie de la planète, malgré la guerre froide, après la chute du bloc communiste et la déliquescence des mouvements syndicaux et face à la globalisation de l'économie libérale, l'AIT, cette internationale refusant la tutelle des partis politiques, dont les marxistes ont annoncé cent fois la mort, décrite comme passéiste par une partie importante du mouvement libertaire lui-même, cette organisation existe toujours. Elle reste fragile, dérisoire face aux enjeux mondiaux, mais elle existe et son état de santé n'est pas si mauvais, il a été bien pire : pour tout dire, l'AIT semble se renforcer, modestement mais sensiblement...
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Solidarité internationale  — lire cette article
(D'après un texte reçu le 24 octobre 2004 par le secrétariat de l'AIT)
Quand on parle des mines de manganèse d'Imini, relevant de la Société Chérifienne des Etudes Minières (SACEM), c'est souvent pour dénoncer la précarité, la cadence de travail effrénée, la mauvaise gestion, la pollution et, surtout, le climat anti-syndical qui les caractérise. Le mouvement de contestation des travailleurs au cours des trois dernières années a eu pour conséquence une inflation alarmante des plaintes et des poursuites judiciaires à l'encontre des ouvriers et cadres de la mine et de ceux qui les représentent, sans compter les menaces récurrentes, les harcèlements et les intimidations au quotidien. Cet acharnement a atteint son comble avec l'ouverture de la procédure de redressement de la mine au mois de novembre 2001...
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Solidarité avec les travailleurs en lutte en Slovaquie  — lire cette article
(Priama Akcia AIT)
Tout commence en septembre 2004 par la création d'un Comité de pétition (Petition commitee ou PC) qui, à l'appui de ses demandes (augmentation de salaires...) rassemble 1 200 signatures, soit 90 % des employés. Pour la première fois, ce type de pétition est fait ouvertement. Lors d'assemblées générales se dessine la création d'un nouveau syndicat qui devient effectif en novembre sous le nom de Papier...
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