Sommaire


- Banlieues : qui sème la misère, récolte la colère !
- Mon quartier à l’heure du maréchal
- Les raisons de la colère
- Enseignement de la colonisation : quand l'État s'absout de ses crimes
- Rentrée universitaire : toujours la même galère…
- Enseignement public : quousque tandem patientia nostra... ?
- Trois jours ordinaires dans société une capitaliste
La CNT-AIT et l’esperanto
- Du XVIe FMJE au VIe FSM : la java de Chavez au Venezuela


Banlieues : qui sème la misère, récolte la colère !  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Le 27 octobre, vers 18 heures, Zyed et Bouna, 2 mineurs de Clichy-sous-Bois meurent électrocutés alors qu'ils s'étaient réfugiés dans un transformateur EDF pour échapper à un contrôle de police. Un troisième garçon, Muttin, grièvement brûlé, parvient à rentrer et donne l'alerte. Aussitôt, la cité s'embrase. Sans juger de la pertinence de ces actes, ceux-ci semblent relever de 2 natures différentes : le vandalisme enragé d'un côté (véhicules du quartier, crèche, école, maison de quartier...), mais aussi des attaques ciblées contre des adversaires identifiés comme étant responsables des problèmes vécus par les jeunes des quartiers défavorisés (forces de police, entreprises, bâtiments et véhicules publics...). Dans les 2 cas, tous sont animés par une même haine incontrôlable. Pourquoi ?... Sommaire


Mon quartier à l’heure du maréchal  — lire cet article
(Des habitants du Mirail du Syndicat intercorporatif de Toulouse)
Ça a commencé environ un mois avant le ramadan. Un troupeau de CRS en tenue de combat a fait une descente musclée pour arrêter un jeune dans le HLM familial. C'était un mercredi, en plein après-midi. Il faisait beau. Tous les gamins du quartier de Reynerie (Toulouse-Le-Mirail) étaient dehors. Ils ont assisté au bouclage de l'immeuble, à son invasion par une horde policière. Ils ont vu la mère et la petite sœur (un mètre vingt) conduites violemment au commissariat, ils ont su que tout ça, c'était pour une peccadille... Ça a failli tourner à l'émeute et ça a troublé en profondeur le quartier, qui était plutôt paisible à ce moment-là... Sommaire


Les raisons de la colère  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif Paris Nord)
Partout, tous les jours, que ce soit sur notre lieu de vie, notre lieu de travail, en discutant avec nos voisins, les raisons de se révolter ne manquent pas :
- Au “ sud ”, les trois quarts de l'humanité souffrent de faim et de guerre dans la plus complète indifférence et le mépris le plus total des élites. Chaque jour, 30 000 enfants meurent de faim. - Dans nos contrées occidentales, salariés, précaires, chômeurs, étudiants, lycéens, retraités..., sommes tous livrés à la même logique marchande qui impose précarisation, flexibilisation, et nous dépossède totalement de nos vies, de notre liberté d'action...
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Enseignement de la colonisation : quand l'État s'absout de ses crimes  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
...Si des historiens n'hésitent pas à mettre le doigt sur ce qui dérange, l'État préfère le mensonge, y compris par omission : esclavage, collaboration, soldats cobayes lors d'essais nucléaires, sang contaminé, implication dans la guerre du Biafra ou dans le génocide rwandais en sont quelques preuves. Initialement conçue pour s'excuser de l'abandon dont furent victimes les Harkis, une loi promulguée le 23 février 2005, est devenue, au gré d'amendements, une apologie du colonialisme en imposant une “ histoire officielle ”... Sommaire


Rentrée universitaire : toujours la même galère…  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Caen)
À l'heure de la précarité généralisée, les étudiants ne sont pas épargnés. Cette année encore, la croissance... du coût de la vie étudiante est bien au rendez-vous.
Les frais d'inscription continuent leur incessante augmentation, à hauteur d'environ 4 % cette rentrée (depuis 1994, l'augmentation est proche de 50 %). Il faut ajouter à cela que de nombreuses universités instaurent des frais supplémentaires spécifiques (illégaux), ce qui peut alourdir sérieusement la note... C'est là la réponse à un manque cruel de financement de la part de l'État. C'est également le cas des CROUS, qui se voient contraints d'augmenter les loyers des cités-U (entre autres), absorbant ainsi la hausse de l'allocation logement (ce qui d'ailleurs ne compense pas totalement l'augmentation des loyers)...
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Enseignement public : quousque tandem patientia nostra... ?  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Nîmes)
Lors d'une réunion au lycée Camargue [à Nîmes, NDLR], en juin dernier, la Direction nous apprenait que le budget prévu par le Rectorat pour chaque établissement scolaire serait désormais “globalisé ”. Notre direction soulignait alors l'importance de nous serrer les coudes dans cette situation nouvelle et de vivre ensemble une “ solidarité ” et une “ autonomie financière ” obligées.... Sommaire


Trois jours ordinaires dans société une capitaliste  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Quand des cyclones se succèdent à quelques jours d'intervalle, on se dit que les dérèglements climatiques ont atteint un niveau alarmant. Quand des immeubles insalubres causent la perte de dizaines de personnes, les pouvoirs publics se sentent obligés de faire croire qu'ils vont intervenir. Quand un cas de récidive défraie la chronique, certains se disent qu'il faut restreindre les libertés individuelles. Mais si l'on s'attarde un peu sur notre quotidien, on s'aperçoit qu'un fléau nous accable constamment, inexorablement et insidieusement : l'exploitation salariale... Sommaire


La CNT-AIT et l’esperanto  — lire cet article
(Un lecteur polyglotte du Syndicat intercorporatif Paris Nord)
Le précédent numéro du Combat syndicaliste (n° 201 - octobre-novembre 2005) indiquait que l'AIT avait voté une résolution en faveur de l'espéranto... Sommaire


Du XVIe FMJE au VIe FSM : la java de Chavez au Venezuela  — lire cet article
(CRA-AIT Venezuela)
Où l'on expose le stratagème des méga-cérémonies internationales par lesquelles le régime chaviste prétend acquérir une légitimité révolutionnaire à coups de pétrodollars et de verbiage.
En août dernier a eu lieu à Caracas un événement suggéré de toute évidence par les conseillers cubains de l'appareil de propagande officielle : le XVIe FMJE. Exhumée en 1997 par le gouvernement castriste, sans le soutien économique et politique de l'ex-Union soviétique, cette manifestation a vu apparaître de nouveaux sponsors : les dirigeants militaires d'Algérie en 2001 couvrant le génocide perpétré contre l'ethnie berbère et l'insurrection islamique ; puis “ le héros du Musée historico-militaire ”, que le gouvernement financia pour un coût officiel et approuvé par l'obéissante Assemblée nationale de l'équivalent de 84 millions de $ (plutôt 90 millions de $)...
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