Sommaire


- Blagnac : le printemps des municipaux
- Quelques éléments sur le mouvement le plus radical depuis le mouvement anti-CIP (SMIC jeunes de Balladur)
- Le CPE est mort, mais la répression s'abat encore !
- Poursuite et élargissement de la lutte contre les expulsions d'élèves sans papiers
- Je m’appelle Astrid-Mira !
- Cheminots résistants, SNCF collabo
- Un petit livre qui s'appelle Bas les voiles !
- La basse-cour dépossédée ou plaidoyer pour un poulailler autonome
- Communiqué de presse pour diffusion immédiate
- De l'illusion émancipatrice de la Charte d'Amiens de 1906 à l'intégration complète du syndicalisme en 200
- Les " entreprises récupérées " en Argentine
- Fronts de lutte


Blagnac : le printemps des municipaux  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Toulouse)
Blagnac : Mobilisation massive des agents municipaux qui ont dit clairement au Maire et à son staff de pilotage que ça suffisait. C’est le rapport de force et l’action collective qui ont été choisis pour combattre les éternelles injustices pratiquées par les autorités blagnacaises à l’encontre du « petit personnel », c’est-à-dire les plus bas salaires. Car depuis maintenant plusieurs années, à savoir à l’arrivée du dernier maire et de sa troupe, la mise en place du régime indemnitaire et des primes discriminées a été le démarrage d’une politique de mépris des bas salaires. Des primes jusqu’à 20 fois plus élevées pour les plus hauts grades par rapport aux agents d’entretien ! Comme si la différence de salaire n’était pas suffisante pour marquer la différence, ils osent appliquer des pourcentages plus bas pour la qualitéde service sur les petits grades... Sommaire


Quelques éléments sur le mouvement le plus radical depuis le mouvement anti-CIP (SMIC jeunes de Balladur)  — lire cet article
(Nicolas, transmis par le Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Le précédent mouvement lycéen (contre la loi Fillon) a porté ses fruits à retardement : dès le mois de mars, il fut certain qu’il s’agissait d’un mouvement inédit à bien des égards... Sommaire


Le CPE est mort, mais la répression s'abat encore !  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Le CPE a été abrogé et le CNE se fait écharper devant les Prud’hommes : on peut se dire qu’il était légitime que des jeunes se mobilisent pour défendre leur avenir et refuser d’être surexploités. Pourtant la Justice continue à frapper des lycéens et des étudiants pour des actes commis lors de cette mobilisation contre ne politique inique. Légitimité et égalité ne sont pas synonymes. Le Pouvoir compte bien faire payer ceux qui ont remis en cause son autorité en refusant de filer droit. Qu’importe le résultat de cette lutte, il convient pour lui de jouer la carte de la répression pour dissuader d’autres individus de se rebeller contre ses décisions... Sommaire


Poursuite et élargissement de la lutte contre les expulsions d'élèves sans papiers  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Lors du procès opposant la direction de l’établissement de Mindin à Chantal T. et Philippe C. (l’animateur radio) le 4 juillet, il a été conclu à un défaut de procédure : l’institution ne pouvait demander une citation directe mais devait passer par le procureur. Ce « verdict » ne porte malheureusement que sur la forme et Chantal parle d’« un coup d’épée dans l’eau » ; elle regrette en effet que sa parole n’ait pas été reconnue officiellement... Sommaire


Je m’appelle Astrid-Mira !  — lire cet article
(Collectif Aïssata, transmis par le Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Je m’appelle Astrid-Mira. J’ai 7 ans. Je suis née en 1999 au Congo, pendant une guerre qui a fait 4 millions de morts. Mon papa a disparu en 2001. Ma maman a été persécutée et emprisonnée. Pour nous garder la vie sauve, elle s’est enfuie de là-bas avec moi. On est arrivées en France en mars 2002. J’avais 3 ans. Ma maman et moi, on habite maintenant à Orléans. C’est là où je grandis et où je vais à l’école. Je suis déjà allée en maternelle et au CP. Mais en mai 2006, le préfet du Loiret a dit à ma maman que ça suffisait comme ça, qu’elle devait quitter la France. En juin, avec la circulaire du ministre, on a cru que ça allait s’arranger : maman et moi, on remplissait toutes les conditions pour être régularisées. D’ailleurs tout le monde était content pour nous. Seulement, le 23 août, le préfet a envoyé une lettre à ma maman. Pour lui dire que rien n’avait changé. Qu’on devait partir. Il n’a rien expliqué. Comme s’il n’y avait jamais eu de circulaire du ministre. Il a juste écrit : « Je considère que cette décision ne porte pas une atteinte disproportionnée à votre droit à mener une vie familiale normale ». Une vie normale, je ne sais pas ce que c’est pour le préfet. Pour moi, c’est le CE1. Dans mon école. à Orléans. Sommaire


Cheminots résistants, SNCF collabo  — lire cet article
(Section cheminots CNT-AIT d'Amiens)
Suite au procès intenté par Lipietz et les siens à la SNCF pour son rôle dans la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale, la condamnation de celle-ci à des dommages et intérêts, suscite bien sûr des réactions.
Nombre de cheminots sont outrés que l'on s'en prenne à la sacro-sainte SNCF comme si le corporatisme leur avait enlevé toute faculté critique. C'est incroyable cette tendance qu'ont les larbins à s'identifier au maître...
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Un petit livre qui s'appelle Bas les voiles !  — lire cet article
(Loiseau, Syndicat intercorporatif de Marseille)
Encore un ouvrage à inscrire dans la lignée De la servitude volontaire (La Boétie) et du Scum manifesto (Valérie Solanas). Des mots pour la révolte, des phrases pour la vie. Un cri. Le premier date du XVIe siècle, le second du XXe et celui-ci a été achevé d’imprimer en 2004.
Ce livre prend place dans le contexte d’une réalité économique qui est celle de nombreuses femmes orientales « très souvent chômeuses ou employées dans des travaux subalternes, [elles] doivent, pour toucher le SMIC, se débattre sur un marché du travail de plus en plus difficile où la discrimination règne [...] Exclues de leur communauté musulmane quand elles se sont battues pour leur émancipation (cette émancipation qui leur vaut tout au plus le Rmi), exclues du marché de l’emploi, elles ont payé cher leur indépendance. »...
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La basse-cour dépossédée ou plaidoyer pour un poulailler autonome  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de l'Essonne)
Le poulailler, ou petit élevage, représente encore au même titre que le jardin, non seulement un moyen de subsistance mais aussi une qualité nutritionnelle et un gage de santé. Ce restant d’autonomie alimentaire que représente le poulailler et qui a permis en d’autres temps à bien des ouvriers de tenir le coup dans une grève, est sérieusement menacé par les mesures imposées contre l’épidémie de grippe aviaire H5N1... Sommaire


Communiqué de presse pour diffusion immédiate  — lire cet article
(GRAIN, transmis par le Syndicat intercorporatif de l'Essonne)
Un rapport de GRAIN établit que l’industrie avicole mondiale est à l’origine de la crise de la grippe aviaire. Les petits élevages avicoles et les oiseaux sauvages sont injustement rendus responsables de la grippe aviaire qui affecte actuellement plusieurs parties du monde. Un nouveau rapport de GRAIN montre comment l’industrie avicole multinationale est à l’origine du problème et devrait être au centre des actions menées pour maîtriser le virus... Sommaire


De l'illusion émancipatrice de la Charte d'Amiens de 1906 à l'intégration complète du syndicalisme en 200  — lire cet article
(Michel, Syndicat intercorporatif d'Amiens)
En octobre prochain sera célébré le centenaire de la Charte d'Amiens. La plupart des syndicats, en France, s'en réclament soit pour la vider de son contenu subversif, soit pour se donner une caution révolutionnaire. Un inventaire complet s'imposerait pour que les illusions du passé ne servent pas de paravent à tous les opportunistes, mais mon propos se limitera à quelques facettes... Sommaire


Les " entreprises récupérées " en Argentine  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Le 20 décembre 2001, l’économie argentine endettée et soumise au FMI s’effondre : des centaines d’entreprises font faillite et des milliers de salariés se retrouvent dans la misère. Le peuple manifeste sa colère, la répression fait officiellement une trentaine de tués. Le taux de chômage dépasse les 20 % en 2002 et la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Des travailleurs vont alors décider de reprendre l’entreprise à leur compte en la gérant eux-mêmes. Une quarantaine au départ, ces coopératives sont actuellement entre 150 et 200 ; elles représentent de 10 000 à 15 000 emplois selon les estimations. Des réseaux d’entraide se sont constitués en 2002 : le MNER et le FENCOOTER lié à l’Etat. L’autogestion est alors la réponse des travailleurs à une crise terrible du système capitaliste en s’appuyant sur des pratiques de lutte collective (organisations de précaires, piqueteras, assemblées de quartier…)... Sommaire


Fronts de lutte  — lire cet article
Mindin
(Syndicat intercorporatif de Montpellier)
En septembre dernier, Chantal T. a dû retourner dans un service de nuit de l'établissement médico-social de Mindin. La direction de l'établissement (qui n'a légalement pas le droit de la faire travailler de nuit) fait appel contre elle ; l'affaire passera en cour d'appel le 16 novembre prochain à 17 h 30 à Rennes... Sommaire
Mercadona
(Syndicat intercorporatif de Montpellier)
Depuis le 18 septembre, la grève est partielle (du jeudi 22 h au vendredi 22 h) au centre logistique de San Sadurni d'Anoia. Deux autres travailleurs viennent d'être licenciés... Sommaire