Sommaire


- Aperçu du mouvement anarchiste mexicain
- Ricardo Flores Magon
- Grève à Mercadona (espagne)
- Anche i sogni si realizzano (même les rêves se réalisent)
- Le citoyennisme au service de la gouvernance nucléaire
- Histoire de con-finement menée ou qu’il est beau mon poulailler, mon petit intérieur !
- Des vérités qui dérangent...
- Énergie nucléaire : L’EPR reste à venir
- Levallois : point sur la lutte pour un logement décent pour tous
- La privatisation de la Poste s’accompagne d’un anti-syndicalisme inédit dans le service public
- Le « manifesthon » des lycéens castelroussins
- Éclairage... sur le droit d'asile
- Lutte des sans-papiers, fac de St-Denis
- Philosophie de la sélection


Aperçu du mouvement anarchiste mexicain  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif Paris Nord)
Le 22 novembre 2006, la Biblioteca Social Reconstruir de Mexico organisait une soirée en hommage à Ricardo Flores MAGON, le révolutionnaire mexicain précurseur de la révolution de 1910 dont on célébrait le 84e anniversaire de la mort, assassiné dans les geôles américaines. Après une lecture d’œuvres de théâtre de Magon, un jeune compagnon du groupe OIR, très impliqué dans les barricades d’Oaxaca et un compagnon indien de la communauté magoniste de San Fernando nous ont parlé des derniers évènements insurrectionnels dans l’état d’Oaxaca. Le public d’une petite centaine de personnes, était représentatif du mouvement anarchiste mexicain actuel : jeune, voire très jeune, essentiellement de la scène anarchopunk... Sommaire


Ricardo Flores Magon  — lire cet article
(Union locale de Marseille)
Ricardo Flores Magon est né en septembre 1874 dans l'état d’Oaxaca au Mexique. Il écrit dans un journal d'opposition tout en continuant ses études de juriste. Comme tout opposant à la dictature de Diaz, il est régulièrement arrêté. En 1900, il participe à la création de Regeneracion, journal indépendant radical. Celui-ci paraîtra jusqu'en 1918 malgré les nombreuses interdictions à paraître, les fréquents saccages des locaux et les difficultés financières... Sommaire


Grève à Mercadona (espagne)  — lire cet article
(Jacquie, traduit et transmis par le Syndicat intercorporatif de Montpellier)
Rappelons qu’il y a un an, le 23 mars 2006, débutait une grève au centre logistique de la chaîne de supermarchés Mercadona de San Sadurní d’Anoia, lancée par la CNT espagnole comme dernier recours pour revendiquer le respect des mesures d’hygiène et de sécurité, le paiement de la demi-heure de pause déjeuner et la liberté d’action syndicale.
Depuis...
Sommaire


Anche i sogni si realizzano (même les rêves se réalisent)  — lire cet article
(Paru dans Lotta di Classe, transmis par le secrétariat aux Relations Internationales)
C'est le titre en italien d'un DVD tourné (hiver 2006 - printemps 2007) et auto-produit par le Projet Libertaire Flores Magon, un collectif italo-mexicain au Chiapas (Mexique). Plusieurs films : L'un d'eux montre la mise en place et le fonctionnement d'un cabinet dentaire ambulant et d'un laboratoire de prothèses dentaires à Caracol de Morelia créés par le Projet Libertaire Flores Magon... Sommaire


Le citoyennisme au service de la gouvernance nucléaire  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de l’Essonne)
Toi l’homme ordinaire que ta naïveté, ton humanisme et ta bonne volonté poussent à adhérer au concept de « citoyen », même si tu restes respectable par rapport à d’autres citoyens de pouvoir ou qui ne se préoccupent que de leur confort et de leur fric, que cela te plaise ou non, tu collabores à notre anéantissement à tous même si tu es persuadé de limiter les dégâts. On te laisse avec ce qualificatif de citoyen, une importance, une place dans un monde industriel de plus en plus complexe dans lequel tu ne peux avoir qu’un rôle de caution démocratique, un rôle illusoire. Pour déculpabiliser un peu, il te faut participer coûte que coûte à ce meilleur des mondes de la consommation et de la production de masse parce que tu es persuadé, en tant que travailleur émérite avide d’argent durement gagné, d’en être le bénéficiaire et un coresponsable... Sommaire


Énergie nucléaire : L’EPR reste à venir  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux )
Samedi 13 janvier 2007, le CANI (Collectif des Alternatives au Nucléaire de l’Indre) organisait une manifestation contre le projet de construction du nouveau réacteur nucléaire EPR. Il s’agissait ainsi de relayer un appel du Réseau sortir du nucléaire et du collectif Stop EPR. à Châteauroux, comme dans bien d’autres villes, des militants « écologistes » ont apporté au siège d’EDF un méga chèque symbolique de 3,3 milliards d’€, prix de la construction d’un réacteur EPR. C’est un tour de chauffe avant la journée de mobilisation du 17 mars 2007, où 5 grandes manifestations sont prévues en France (Rennes, Lille, Strasbourg, Lyon, Toulouse), visant à faire pression sur les candidats aux élections présidentielles pour qu’ils s’engagent à renoncer au projet EPR et donc à privilégier une autre politique énergétique que le « tout nucléaire » imposé en France par décret depuis 1974. Rappeur, rappelons que si la presse fait état des hésitations des populations à accueillir des éoliennes, personne n’est ravi de voir une centrale nucléaire, un centre de traitement ou d’enfouissement des déchets radioactifs dans sa commune. Les Français sont d’ailleurs loin d’être enthousiastes face à l’énergie nucléaire : selon un sondage de la Commission européenne réalisé en 2006 : 21 % des Français y sont favorables, mais 33 % opposés et 44 % sans avis Sondage mentionné dans un reportage du 13 h de France 2, le 10 janvier 2007. . Selon l’Eurobaromètre de la Commission européenne publié en janvier 2006, le développement de l’énergie solaire est réclamé par 48 % de l’opinion de l’Europe des 25 (63 % en France), l’éolienne recueille 31 % (38 % pour les Français) et le nucléaire seulement 12% (8 % en France)... Sommaire


Histoire de con-finement menée ou qu’il est beau mon poulailler, mon petit intérieur !  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de l'Essonne)
[...]Ces mesures nous ont été imposées et étaient censées contenir l’épidémie, on les retrouve d’ailleurs pour les hommes dans diverses gestions de catastrophes. Telles sont par exemple les mesures imposées de cloisonnement des personnes dans leur habitation ou le lieu où ils se trouvent avec obligations de barricader portes et fenêtres, de ne pas téléphoner, de ne pas boire ni manger, de ne pas aller chercher ses enfants, d’écouter la radio choisie par les autorités, etc., dans les exercices de simulation de catastrophes nucléaires possibles. Que ces mesures dans les abords proches d’un site nucléaire puissent paraître illusoires et aberrantes ne signifie pas non plus qu’elles soient totalement inutiles contre la propagation de germes ou de pollutions hautement pathogènes ou toxiques. Ce fut à certains moments, comme pour la peste, des mesures d’isolement qui ne garantissaient pas totalement de la propagation pathogène mais qui la contenaient. C’étaient déjà le révélateur des nuisances de la concentration des activités humaines. Aujourd’hui, ces mesures de confinement ne sont en réalité que la suite aberrante de cet industrialisme aberrant. Ce confinement relève de l’idéologie dominante, c’est-à-dire d’une vie vécue sous bulle, d’une méfiance envers la nature et les autres, d’un déni du désastre industriel que l’on se refuse à remettre en question pour la simple raison que l’on en profite... Sommaire


Des vérités qui dérangent...  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de l’Essonne)
A l’occasion de leurs voeux et en prévision des élections sans doute, le 26 janvier dernier les Verts de Corbeil avaient organisé une projection-débat du film de Al Gore et Charles Berling Une vérité qui dérange. Outre que nous ayons eu droit à une messe électorale habituelle, un expert des Verts en questions climatiques était là pour monopoliser le « débat » et répondre à toutes les questions rentrant dans sa grille de lecture. Persuadés que nous ne pourrions exprimer entièrement un point de vue tellement différent, nous nous sommes contentés d’observer et de faire notre critique par écrit... Sommaire


Levallois : point sur la lutte pour un logement décent pour tous  — lire cet article
(MW, Syndicat intercorporatif d’Amiens)
Dans la nuit du 15 novembre 2006 à Levallois, 17 personnes (dont des jeunes scolarisés à Levallois) ont été évacuées par la force de l’immeuble qu’elles occupaient, car celui-ci était jugé insalubre, sans proposition concrète de relogement. Certaines de ces personnes vivaient ici depuis plus de 25 ans et demandaient un logement depuis 1984 ! En réaction, des jeunes de Levallois s’organisent en Mouvement Solidaire pour le Logement avec certaines des personnes expulsées et appellent à manifester devant la mairie le samedi 2 décembre. Ils font le tour de diverses organisations syndicales et politiques afin d’obtenir du soutien et de faire connaître leur lutte. Le PS – sous la forme de sa représentante au Conseil municipal – contacté refuse de venir aider le rassemblement, disant que l'opposition c'est eux et que les jeunes peuvent aller se faire voir... Sommaire


La privatisation de la Poste s’accompagne d’un anti-syndicalisme inédit dans le service public  — lire cet article
(Tract du Syndicat des Travailleurs, Chômeurs et Précaires de Paris )
Déclinant sans faille la politique des gouvernements européens de libéralisation des services voir les directives de Bruxelles) : loi de régulation postale, filialisation et sous-traitance, création de la Banque postale en 2006, rentabilisation des services (exemple : radiation d'un grand nombre de boites postales, etc.). La Poste vient se placer à la pointe de l'antisyndicalisme par une instruction du 24 mars 2006 qui retranscrit un accord conclu le 27 janvier 2006 entre sa direction et les syndicats dits représentatifs... Sommaire


Le « manifesthon » des lycéens castelroussins  — lire cet article
(Tract du Syndicat des Travailleurs, Chômeurs et Précaires de Paris )
Déclinant sans faille la politique des gouvernements européens de libéralisation des services voir les directives de Bruxelles) : loi de régulation postale, filialisation et sous-traitance, création de la Banque postale en 2006, rentabilisation des services (exemple : radiation d'un grand nombre de boites postales, etc.). La Poste vient se placer à la pointe de l'antisyndicalisme par une instruction du 24 mars 2006 qui retranscrit un accord conclu le 27 janvier 2006 entre sa direction et les syndicats dits représentatifs... Sommaire


Éclairage... sur le droit d'asile  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Châteauroux)
Comment se fait-il que l’OFPRA ait rejeté la demande d’asile de Senjur compte tenu de son vécu ? C’est surprenant, mais, malheureusement, fort naturel. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides, qui examine les demandes de séjour en France, subit des pressions découlant de la politique de fermeté en matière d’immigration menée par Sarkoz... Sommaire


Lutte des sans-papiers, fac de St-Denis  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Paris Nord )
Il s'agit ici, ami lecteur, de revenir sur l'occupation qui a eu lieu à l'université de Saint-Denis (Paris 8) pendant la – ô combien judicieuse – période de la semaine avant les vacances. Sans soutien massif de la part des étudiants, parfois non informés de la lutte et déjà sur le chemin des vacances de Noël, les sans-papiers se sont heurtés rapidement au problème de la fermeture de la fac. A priori, cela empêchait que le mouvement s'inscrive dans la durée... Sommaire


Philosophie de la sélection  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Paris Nord )
Voici quelques mois, je lisais sur Internet un article du Monde, article nous informant de la condamnation du Groupe Valéo (équipementier automobile) par les Prud’hommes à verser 4,3 millions d’euros à 260 de ses salariés pour licenciement abusif en 2004. Mon propos n’est pas ici de relater cette affaire dans ses détails, quoique je me réjouisse de voir une entreprise devoir donner de l’argent (argent tout de même gagné de toute façon par les salariés) à des licenciés, même si la somme ne représente que 17300 euros par personnes, ce plus de 2 ans après les licenciements. En fait ce qui m’a le plus choqué, ce sont les réactions de certains lecteurs abonnés du Monde qui postent sur le site du journal leurs remarques concernant les article... Sommaire