Les enjeux de la privatisation de l'orientation scolaire et professionnelle  — lire cet article
(Syndicat intercorporatif de Bordeaux)
On assiste depuis quelques décennies à une privatisation rampante de l’Education ; de moins en moins rampante d’ailleurs. Former des élèves dociles, futurs travailleurs bénévoles, voilà les nouvelles tâches qui sont confiées à l’école, ce qui est tout de même très prometteur en termes de profits à venir. L’orientation scolaire et professionnelle en France est depuis fort longtemps intégrée au système éducatif : de tradition progressiste, imprégnée de psychologie, elle a voulu prendre en compte la spécificité d’un public jeune et s’éloigner des tentations adéquationnistes toujours très en vogue dans les discours politiques et affairistes. Autrement dit elle part du désir d’un individu et non des besoins du patronat.
Ne nous a-t-on pas toujours dit que l’école est responsable du chômage ? Qui n’a pas lu que certains secteurs manquaient « cruellement » de main-d’œuvre alors que les ANPE ne désemplissaient pas ? Preuve faite de l’ineptie d’un service public qui encense le savoir et oublie la finalité économique des apprentissages...

L’exemple de « Toporientation »  — lire cet article
(www.toporientation.fr, Transmis par le Syndicat intercorporatif de Bordeaux)
Découverte sur internet, cette boîte propose de l’aide à l’orientation en ligne et à domicile. Le conseiller est professeur et ne précise pas avoir de compétences particulières autres que celle d’être professeur principal depuis plusieurs années. Pour s’arrondir les fins de mois, il propose des entretiens d’orientation à 70 euros, un bilan à 195 euros (comprenant la passation de tests par quelqu’un qui n’est pas psychologue, ça craint un peu !), et un suivi personnalisé à 495 euros. Quandon sait qu’un conseiller d’orientation...

Action contre la précarité dans l'Education nationale  — lire cet article
(Syndicat interprofessionnel de Châteauroux)
Dans le courant du mois de juin, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé la reconduction partielle des emplois précaires nouvellement créés (Emploi Vie Scolaire) : intégralement pour les aides aux directeurs/trices et aux élèves en situation de handicap, mais seulement 1 poste sur 2 dans le secondaire...

A Toulouse, la Chapelle menacée d'être expulsée  —  lire cet article
(Syndicat interco Paris-Nord)
Non non, vous ne rêvez pas. Les fiers anarchistes de la CNT-AIT appellent à la solidarité avec la Chapelle. Mais rassurez-vous, nous n’avons pas changé de credo ni sombré dans la génuflexion vaticane.
La Chapelle est en fait un lieu habité, de désir et de passion, de création et d’inventivité. Le lieu d’expérimentation sociétale, politique et artistique est occupé et autogéré depuis bientôt 14 ans par les associations Planète en Danger et l’Atelier Idéal. Il est aujourd’hui menacé d’expulsion par son propriétaire, l’archevêché de Toulouse...

1907-2007 - Commémoration du Congrès d'Amsterdam  —  lire cet article
(Paru dans Organización Obrera, Transmis par le Syndicat intercorporatif de Montpellier, traduction Jacquie)
En collaboration avec l’union locale CNT-AIT de Pau, la section étudiante paloise de la CNT-AIT a décidé d’organiser une commémoration autour du centenaire du Congrès d’Amsterdam, à Pau, les jeudi 25 octobre et vendredi 26 octobre 2007. Notre choix a été motivé par l’importance des débats qui se sont tenus lors de ce congrès, tout particulièrement celui qui concerna le syndicalisme autour de Monatte et Malatesta. Beaucoup s’accordent à penser que l’anarchosyndicalisme serait la synthèse de ce débat...

Gurgaon : ZES en Inde  — lire cet article
( Transmis par le secrétariat aux relations internationales)
D’après la Gurgaon Newsletter CORPS Gurgaon est dans l’Haryana en Inde. C’est une Zone Économique Spéciale (ZES). Elle est reliée à New Delhi, la capitale de l’Inde, par une autoroute de 20 km. À première vue des tours de bureaux, des centres commerciaux et des façades d’hôtels trois étoiles. Ces façades sont celles des usines. Derrière tout cela, ce sont des milliers de travailleurs ...

Solidarité avec José et Gabriel — lire cet article
(Transmis par le syndicat intercorporatif de l’Essonne)
En prison le temps est désir. On y attend. On attend quelque chose qui brisera l’attente. On attend de pouvoir vivre. Quelque chose qui nous apporte des sensations. Quelque chose qui nous inspire. Quelque chose qui nous porte plus loin malgré la routine qui se traîne, malgré l’entourage mortel. C’est attendre et chercher la confirmation qu’on est un être humain, là où la prison voudrait nous détruire, nous soumettre, nous resocialiser. C’est là où, face à leurs mensonges et leur hypocrisie, on ressent notre impuissance au plus profond de nous-mêmes. C’est là que le voile du spectacle tombe et que la matraque devient tangible. Cette matraque que l’on connaît tous mais que nous ne voyons ou ne voulons pas toujours voir...