Chaque fois qu’une guerre fait rage, il y a une migration humaine due au poids des frappes d’opportunistes locaux à la recherche du pouvoir d’une part, et des bombardements « chirurgicaux » dus aux soutiens intéressés d’« alliés » extérieurs d’autre part.
Pour nous, la liberté pour quiconque de circuler et de s’installer sur terre devrait, contrairement à la liberté de circulation des marchandises, être inaliénable. Le principe d’États-Nations foule cette liberté première en érigeant ses frontières-forteresses qui garantissent à leurs sociétés égoïstes les plus technophiles le confort du néocolonialiste. Cette migration forcée alimente, d’un côté, les voix nasillardes de l’extrême-droite vociférant un : « sus aux étrangers » et, de l’autre, la voix pleureuse de l’extrême gauche gémissant : « un toit pour les migrants ». Quant aux partis gouvernementaux qui « gèrent » le flot d’humains, ils mâchouillent les quotas, recrachant ainsi les migrants prétendument « économiques » pour satisfaire le crachoir qui sert |
d’oreille à l’électeur lambda. Tout est bon pour s’assurer les voies du pouvoir !
Mais nous entendons aussi la voix graveleuse des patrons claironnant : « Ah ! que voilà de la main-d’oeuvre pas chère et sans droits ! ». Il ne faudrait pas oublier non plus les quelques travailleurs égarés, avec ou sans emploi, prolétaires sans conscience de classe, bafouillant un : « Mais, ils vont me piquer mon boulot ! » ou un : « Mais, il n’y a déjà pas assez de logements pour nous ! ». La guerre et la migration forcée ne sont actuellement que des effets de l’organisation politicoéconomique (le capitalisme) des Hommes qui, elle, en est bien la cause véritable. Nous proposons un autre projet, par une lutte sur le plan économique : un système fédératif ayant pour base l’Humain autogérant tant sa commune que son lieu de production autogérés. Nous sommes convaincus qu’une telle organisation, au niveau mondial, éviterait la concentration d’argent qui fabrique, entre autres, des armements génocidaires ; elle remplacerait la concurrence entre États par l’entraide entre Humains. |
Dans l'immédiat,
mobilisons-nous !
Et par une Grève générale
|