À bas l’impérialisme ! À bas le capitalisme !
Vive l’internationalisme révolutionnaire
Yalta, c'était en 1945. Un redécoupage des marchés à venir, savamment orchestré par les deux puissances dominantes. Le capitalisme générait cette rivalité d'impérialismes entre les États Unis d'Amérique, secondés par leur vassal anglais, et l'URSS.
Yalta II, c'est en 2003. Les États Unis d'Amérique, restés seuls maîtres du monde, se réunissent en tête-à-tête avec leur fidèle vassal – ex-puissance colonisatrice de la région – pour un partage des richesses pétrolières de l'Iraq reconquis. N'en doutons pas, d'autres vautours attendent derrière la porte.
La comparaison s'arrête là. On n'a pas eu besoin cette fois que l'État à dépecer menace un quelconque de ses voisins. Il suffit qu'on ait l'alibi de « libérer » de force des populations, à coups de bombes  dans la gueule. Peu importe que cette  pré-
tendue libération n'ait eu comme précédents que les invasions mongoles qui ravagèrent Bagdad au Moyen Age.
Les plus forts imposent toujours leur politique en fonction de leurs intérêts. C'est l'acte qui crée le droit et non le contraire. La prétendue défense du prétendu droit international qui fonde l'ONU ne résiste pas à cette évidence : la structure politique de l'état, la structure économique du capital et la structure idéologique des appareils religieux constituent autant de machines de guerre, d'oppression et d'exploitation contre le droit des peuples.
Partout dans le monde, de nombreux hommes ont montré la voie de la nécessaire solidarité ; des foules se sont rassemblées pour crier leur opposition à l'invasion de l'Iraq et au massacre des populations. Mais, après les défilés de rue, quel avenir ?
Dans ce monde, on meurt de la guerre, de la faim, du manque d'eau potable... Cela ne cessera pas tant que ne sera pas remis en cause le principe de l'État-nation, structure fondamentale du capitalisme. Seul un outil à l'échelle internationale et contrôlé à la base par les po- pulations pourrait ouvrir vers un authentique droit international et vers la paix.